Travaux rue Dumas : le calvaire des automobilistes continue
Alors que les travaux du centre-ville se poursuivent tous azimuts, les riverains nous signalent les difficultés qu’ils rencontrent dans leur vie quotidienne, notamment pour la circulation automobile et les stationnements. Au cours de ces travaux, le nombre de places de stationnement a été considérablement réduit, en particulier dans le périmètre de la Rue Dumas, avec environ une place sur deux supprimée. En réduisant de moitié le nombre de places de stationnement, la mairie a fait passer les résidents de deux véhicules pour une place, à quatre véhicules pour une place.
Cette situation n’a été à aucun moment anticipée et compensée par la mairie, qui agit pour cette question comme tant d’autres dans une improvisation totale. En particulier, aucun stationnement provisoire n’a été aménagé dans le quartier. Pourtant, des terrains doivent en accueillir à quelques mètres de là, mais les aménagements n’ont à ce jour pas été effectués. Or, la réalisation de zones de stationnement supplémentaires aurait été la seule façon d’éviter aux résidents un véritable calvaire, et une répression aveugle (multiplication des PV) qui aujourd’hui les maintient sous pression constante.
Au vrai, les stationnements « gênants » et « abusifs » ne sont que le résultat direct d’une très mauvaise programmation des travaux urbains. Déjà, les infirmières avaient dû menacer de ne plus exercer leurs activités dans le centre-ville pour voir l’acharnement cesser à l’encontre de leurs véhicules, et nous avions ici relayé cette situation, et elles ont eu gain de cause. Mais les autres véhicules sont toujours visés, eux, par la fréquence des amendes qui s’apparente à un harcèlement systématique voulu par le maire.
On le voit bien, une fois de plus, en lieu et place de trouver des solutions idoines, il punit les Spinassiens qui ne sont que les victimes de son incohérence politique. Au fond, il n’y a là rien de nouveau. Car on retrouve ici une conception exclusivement répressive de la droite extrême et de l’extrême-droite qui vise à faire des habitants des quartiers populaires des coupables. S’il y a des problèmes de stationnement, c’est leur faute.
En colère, exaspérés, les habitants sont doublement victimes du manque de préparation des travaux, et de l’acharnement à leur encontre. Nous les encourageons désormais à se défendre, en espérant pour une fois une réponse rapide de la municipalité, encore une fois prise en défaut et incapable d’agir dans l’intérêt de ses citoyens.