Plagiat de mes travaux par Susan Burk-Morss
Il y a quelques mois, le professeur Yves Chemla s’étonnait doublement ; d’une part, par le fait que mes publications faisaient l’objet de nombreux plagiats, et, d’autre part, que je me laisse ainsi piller mes droits intellectuels.
Ce que l’on pourrait appeler L’affaire Susan Burk-Morss versus Pierre Franklin Tavares en est une parfaite illustration. Susan Burk-Morss, professeur de la prestigieuse Université Cornell puis à la City university of New York, n’est pas la seule. En effet, il m’arrive souvent de retrouver mes idées dans des publications (thèse de doctorat, livres, articles, conférences, etc.) qui n’indiquent pas que j’en suis l’auteur. Mais, dans son cas, le pillage intellectuel est si flagrant, si choquant comme le démontre avec méthode le professeur Célucien Joseph, que lui-même en est venu à réclamer des « réparations intellectuelles » en ma faveur ; car Susan Burk-Morss a obtenu un grand prix littéraire aux États-Unis, le Prix Frantz Fanon Book, en plagiant mes travaux.
À l’époque, Jean Ristat qui avait fait un compte-rendu favorable du livre de Susan Burk-Morss publiera ma réponse à ce plagiat dans les colonnes de L’Humanité.
Dans les semaines qui viennent, bien évidemment, je formerai un dépôt de plainte en réparation contre le plagiat de Madame Susan Burk-Morss qui, il y a vingt ans, m’écrivit une fort belle lettre, flatteuse, s’honorant de faire enfin ma connaissance par le professeur Jacques D’Hondt et louant mes travaux, avant de les piller et de rompre tout contact, alors même qu’en manière d’urbanités philosophiques, je lui faisais parvenir mon article, Le jeune Hegel, lecteur de l’abbé Raynal.
C’est avec grand plaisir que je publie l’excellent article du professeur Célucien Joseph de l’Indian River State College, Fort Pierce, de Florida, qui cite, à l’appui de sa demande en réparation à l’Institut Frantz Fanon, le professeur Wilson Décembre. Qu’ils reçoivent ici, l’un et l’autre, le témoignage de ma gratitude intellectuelle.