Gilbert Bonnemaison s’exprime au journal télévisé (1992)
Lors du journal télévisé du 3 mars 1992, sur Antenne 2, le maire d’Épinay-sur-Seine, Gilbert Bonnemaison, réagit à la mort d’un adolescent de la ville, Kamel, poignardé alors qu’il s’interposait dans une bagarre. L’occasion d’entendre Gilbert Bonnemaison défendre une nouvelle fois sa conception de la politique de sécurité, et le caractère crucial et incontournable des moyens attribués à la prévention : « En 86, alors que je demandais des moyens pour la prévention de la délinquance juvénile, je n’ai pas été entendu. Je me souviens encore de certains ricanements. Aujourd’hui, on le paye avec des drames comme celui-ci. S’il y a échec, ce n’est pas celui de la prévention. En 10 ans, 400 millions ont été consacrés à la prévention contre 12 milliards à la répression. »
Force est de constater, plus de 20 ans plus tard, que les mêmes erreurs ont été commises, et que les mêmes lacunes se sont aggravées et perdurent à Épinay.