Épinay – Sport : l’importance du judo
Comme à l’accoutumée, nos judokas ont participé le dimanche 15 décembre au tournoi annuel organisé par le Club de Judo d’Orgemont dans une ambiance sportive et chaleureuse.
Tournoi de judo à Épinay (S. Benali, 2013)
Le stade Léo-Lagrange comptait près de 1 000 personnes. Organisateurs, professeurs, bénévoles ainsi que des enfants de tout âge accompagnés de leurs parents, venant d’Épinay-sur-Seine et d’autres villes, manifestaient leur joie d’être là. Quel plaisir de voir les enfants d’Épinay aussi enthousiastes, passionnés et appliqués à la pratique de ce sport.
Le judo c’est un sport mais aussi un art de vie donnant un code moral. Les parents l’ont compris et savent que ce sport peut avoir un rôle important dans l’éducation de leurs enfants. Il porte de véritables valeurs éducatives et pédagogiques. En effet, il enseigne le respect des règles, l’entraide, le contrôle de l’agressivité et l’appréciation de ses forces et ses faiblesses. Adapté à toutes les tranches d’âge, ce sport se pratique dès 4 ans. Très jeunes, les enfants sont pris en charge par des professeurs et les parents sont contents de voir leurs enfants avoir une activité sportive et épanouissante en dehors du temps scolaire.
Par ailleurs, nos enfants ont la chance d’être pris en charge par des gens passionnés. Il est important de souligner l’engagement de ces professeurs et ces bénévoles. Ceux-ci sont également des enfants d’Épinay qui ont exercé le judo dès leur plus jeune âge et certains en ont fait leur métier. Ils veulent partager avec les enfants de leur ville, leur passion, leur savoir, leur expérience et leur temps.
Dojo Orgemont (S. Benali, 2013)
En dépit de l’enthousiasme des enfants et de l’implication des parents et des encadrants le judo n’est pas mis à l’honneur par nos élus. Comment une ville où l’insécurité est menaçante peut ignorer les effets bénéfiques (préventifs) pour nos jeunes d’une telle discipline ? Pour preuve, les locaux sont à l’abandon (aucun téléphone, vestiaires et douches non entretenus) alors que les responsables de l’association se battent tous les jours pour faire vivre ce sport.
À l’approche des élections municipales, le maire sortant multiplie les promesses comme celle de construire un nouveau dojo. Et comme toujours, une fois les élections passées, il les oublie… Cela fait donc 12 ans que nos enfants attendent un dojo digne de ce nom.
Bien que chaque mois et à chaque Conseil municipal, le maire et son équipe votent l’attribution de subventions à d’autres associations (ce qui en soit n’est pas un problème) aucune n’est accordée à nos associations sportives. Aujourd’hui la question est simple : comment faire pour que nos associations sportives aient la chance de bénéficier aussi de ces subventions qui les aideraient à fonctionner et à faire perdurer une discipline aussi prestigieuse que le judo ? Réponse : un changement.