Épinay : actions de terrain
Le samedi 18 janvier 2013, après sa réunion du Comité de campagne, la Gauche unie a repris sa campagne de porte-à-porte dans le quartier d’Orgemont, en partant à la rencontre des habitants. Plus de 100 familles ont été visitées, parmi lesquelles des cas dramatiques, comme celui de ces deux femmes handicapées dont la plus âgée n’est pas descendue de son appartement depuis trois ans, et qui vit sans couverture sociale ni Aide aux Adultes Handicapées (AAH) et Allocations aux Personnes Âgées (APA). C’est un autre Orgemont qui se découvre, bien différent des fictions que racontent Épinay en Scène, la revue de propagande du maire sortant de droite.
Mais il n’y pas que la misère sociale des populations, la pauvreté des familles et l’insalubrité des immeubles HLM.
En effet, comment ne pas être choqué par le scandaleux programme immobilier, le Village d’Orgemont (1 – 15 rue de Marseille), tant vanté par la mairie à grands renforts d’oukases et qui, en réalité, est un désastre voire une arnaque : les nouveaux propriétaires, qui se sont endettés à hauteur de 250 000 euros, ont tous des maisons avec de graves vices de construction (fissures multiples, absence de fondation, terrain inondé, canalisations non répertoriées, etc.). La mairie les a abandonnés, après les avoir livrés pieds et mains liés à un promoteur peu scrupuleux et à des compagnies d’assurance irresponsables. Tristes nouveaux propriétaires ! Leurs rêves d’accession à la propriété sont devenus de véritables cauchemars.
Le lendemain, dimanche 19 janvier, a marqué le point culminant de ce week-end, avec deux manifestations. Tout d’abord, une réunion d’appartement organisée aux Écondeaux par Mme Sonia Benali, au nom du groupe Pour une ville juste envers tous. Ainsi, douze chefs de familles (11 femmes et un homme) ont abondamment échangé avec Yannick Trigance sur les problèmes que rencontrent leur quartier abandonné par la mairie : extinction du centre commercial et insécurité grandissante.
Ensuite, à 250 mètres de là, une réunion au Foyer Soundiata qui a rassemblé plus de 140 résidents pour la plupart Français. L’état de ce bâtiment est calamiteux, les problèmes de stationnement récurrents. La salle de prière notamment, établie dans le sous-sol, mérite d’être refaite. Yannick Trigance a pris l’engagement de résoudre les difficultés qui seront consignées dans un cahier de doléances. Les résidents, qui ont salué l’union entre les principales forces de gauche, notamment entre le section du Parti socialiste et Pour une ville juste envers tous, ont unanimement réaffirmé leur espoir dans l’alternance à venir. Comme lors de la réunion d’appartement, Yannick Trigance a brillé et a rappelé ses engagements et son entière disponibilité.
Enfin, mercredi 22 janvier, la gauche était rassemblée au Pôle musical d’Orgemont, à la rencontre des Spinassiens, pour entendre les témoignages de chacun et transmettre le message d’engagement et d’union au service d’un Épinay plus sûr, plus solidaire et plus juste. Cette première réunion publique de campagne a été l’occasion pour les habitants de comprendre que 2014 est décidément, pour la ville, une année charnière.
Tout cela, tandis que la droite locale distribuait une annonce de candidature en forme d’aveu de mensonge sur la fiscalité et d’impuissance avérée face à l’insécurité. Celle-ci accompagnée liste de soutien dont les jours qui viennent montreront la forfanterie et la « finauderie » du candidat. Double surprise donc ! Et nous ne sommes qu’au tout début des aveux publics.